Entrevue #4 – Hamza B. (DUT Info-Com)

Nous nous retrouvons pour la quatrième entrevue avec nos anciens anciens élèves du lycée Bellevue. C’est avec Hamza, bachelier en 2015 que nous nous retrouvons.
Nous tenons par ailleurs à adresser nos remerciements les plus sincères à Hamza pour sa participation.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bien sûr, je m’appelle Hamza et j’ai 20 ans.

Pourrais-tu décrire ton parcours scolaire au sein du lycée Bellevue ?
J’ai intégré le lycée Bellevue dès la 2^nde en 2012, j’ai ensuite suivi une filière STMG où j’ai obtenu mon bac avec une mention assez bien en 2015.

Peux-tu maintenant nous présenter la formation que tu suis aujourd’hui ?
Je suis donc en DUT Information-Communication. Le DUT Information-Communication est une formation assez généraliste (tertiaire tout de même, plus de sciences ni même de cours du lycée à quelques exceptions près), qui touche à tout et qui offre des enseignements aussi bien théoriques que pratiques. On aborde des thèmes autour de la communication, la veille, la psychologie sociale/sociologie ou encore la création graphique pour ne citer que quelques matières. Elle peut découler sur une poursuite d’études longue (avec la L3 InfoCom), une poursuite d’études courtes avec des Licences professionnelles ou une insertion professionnelle immédiate.

Est-ce que rejoindre InfoCom fut quelque chose de facile ou d’accessible ?
Facile, non mais accessible oui. C’est une formation sélective, c’est donc par dossier que les étudiants sont choisis. Selon les options, le DUT InfoCom nécessite d’avoir un plus de 13 pour l’option Com des Organisations, pour l’option Inforation Numérique, c’est aux alentours de 11/12 que les élèves sont sélectionnés.

D’ailleurs, comment en es-tu arrivé à candidater pour cette formation, est-ce que rejoindre InfoCom fut un choix mûri et prémédité ?

Pas vraiment, jusqu’en terminale je savais pas ce que je voulais faire. C’est après la venue et la présentation d’un des responsables de l’IUT Arnaud Foucher au lycée que j’ai choisi de candidater pour le DUT.

Quelles qualités et quelle rythme de travail nécessite une formation comme celle-ci ?
Ca nécessite une certaine organisation, une certaine structuration, de l’autonomie et être habitué aux travaux de groupes. La charge de travail est plus importante qu’au lycée (du moins qu’en STMG), mais cela dépend des périodes. Il y a des périodes où c’est relativement creux et d’autres où c’est très intense, faut être prêt et ne pas tout remettre à plus tard.

Face à quelles difficultés as-tu été confronté ? Comment les as-tu surmontées ?
Comme je le disais, selon les périodes, ça devient plus ou moins intense. C’était au départ compliqué de s’habituer à un rythme aussi hétérogène, mais une fois qu’on comprend ce système, qu’on ne laisse rien trainer, c’est très accessible.

Quelles recommandations ferais-tu aux terminales du lycée Bellevue, voulant intégrer un DUT InfoCom ?

C’est une formation très enrichissante et passionnante, on aborde vraiment beaucoup de thèmes, on est confronté à des exercices très cultivant mais aussi très professionnalisants. Pour ceux voulant faire une formation tertiaire sans trop savoir quoi faire, ce DUT est fait pour vous. Pour ceux voulant faire de la Communication, je la recommande d’autant plus par opposition aux écoles privées.

Pour plus de renseignements : http://www.infocom.iut-tlse3.fr/

Entrevue #3 – Lita R. (CPGE PC*)

Nous nous retrouvons pour la troisième entrevue avec, non pas un ancien élève du lycée Bellevue mais un étudiant actuel du lycée Bellevue.
Nous tenons par ailleurs à adresser nos remerciements les plus sincères à Lita pour sa participation.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Lita, j’ai 19 ans, je suis en 2ème année de prépa au lycée Bellevue.

Peux-tu nous décrire ton parcours scolaire avant que tu intègres le lycée Bellevue ?
Mon parcours est assez classique, j’étais au collège et au lycée Berthelot où j’ai passé un bac S option mathématiques.


Maintenant, peux-tu présenter le cursus que tu suis actuellement ?Je suis en classe préparatoire Physique-Chimie* qui découle d’une première année commune de Physique-Chimie Sciences de l’Ingénieur. Pendant 2 ans je me prépare à passer des concours pour intégrer des écoles d’ingénieurs. Les matières étudiées sont les maths, physique, chimie, anglais, français/philo et informatique.

Est-ce que rejoindre PCSI fut quelque chose de facile ou d’accessible ?
C’est un cursus assez sélectif mais grâce à mes bons bulletins (entre 14 et 15 de moyenne) j’ai pu intégrer la prépa.

D’ailleurs, comment en es-tu arrivé à candidater pour cette classe préparatoire, est-ce que rejoindre la CPGE PCSI (et plus tard PC*) fut un choix mûri et prémédité ?
Non c’était pas prémédité, on m’a présenté cette filière au lycée, c’est un cursus assez généraliste qui retarde le choix à l’orientation de deux ans (qui sera tout de même axé sur du scientifique). De plus, c’est un cursus assez prestigieux, la CPGE ne restreint et ne limite pas les ambitions qui peuvent être plus ou moins fortes selon les cas.

Quelles qualités et quelle rythme de travail nécessite une formation comme celle-ci ?De la régularité, de la persévérance, du courage et des facilités vue la charge de travail assez conséquente.


Face à quelles difficultés as-tu été confronté ? Comment les as-tu surmontées ?Le rythme de travail est très soutenu de par sa quantité et sa difficulté mais avec une bonne hygiène de vie (sommeil, vie sociale…) et un travail régulier (et efficace), j’ai pu m’en sortir.

Quelles recommandations ferais-tu aux terminales voulant intégrer les classes préparatoires PCSI du lycée Bellevue ?C’est une formation très stimulante, mais destinée à des élèves qui ont passé leur lycée avec assez de facilités. Les débouchés sont très intéressantes mais elles nécessitent beaucoup de travail. Je la recommande aux élèves les plus motivés.

Entrevue #2 – Pauline C. (INSA)

Nous nous retrouvons pour la seconde entrevue avec nos anciens anciens élèves du lycée Bellevue. C’est avec Pauline, bachelière en 2016 que nous nous retrouvons.
Nous tenons par ailleurs à adresser nos remerciements les plus sincères à Pauline pour sa participation.

Tout d’abord, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Pauline, j’ai 18 ans et je viens de Toulouse.

Peux-tu nous décrire ton parcours scolaire au sein du lycée ?
Je suis arrivée au lycée Bellevue en seconde générale en 2013 avec option européenne espagnol. Je suis ensuite partie en 1^ère S puis en Terminale S spécialité ISN.

Maintenant, peux-tu présenter la formation que tu suis actuellement ?

Je viens à peine de finir ma 1^ère année à l’école d’ingénieur de l’INSA de Toulouse. Je compte rentrer en Ingénierie des Matériaux, Conceptions et Systèmes puis le spécialiser en Automatisme et Electronique.

Est-ce qu’accéder à l’INSA fut quelque chose de facile ou d’accessible pour toi ?
Il n’y a pas grand-chose à faire en fait, une fois la demande validée sur APB, j’ai reçu la convocation pour les entretiens. A partir de ce moment-là, il faut convaincre les recruteurs avec notre personnalité, les notes ne comptent plus. J’avais peur que mes notes dans les matières scientifiques soient insuffisantes mais mes bonnes notes dans les matières littéraires ont finalement équilibré tout ça. Mon entretien s’est déroulé sans encombre, il suffisait d’être soi-même. Donc dans l’ensemble ce fut assez simple dans la mesure du fait que c’est le fruit de deux années de bons bulletins.

Pourquoi as-tu décidé de suivre cette formation ?
Je savais que je voulais continuer sur la voix scientifique, et le métier d’ingénieur (dont je n’avais qu’une vague idée) semblait me correspondre. Les écoles post-prépa ne me parlaient pas, les enseignements de prépa CPGE non plus. Même si je suis en prépa intégrée les cours sont assez différents de ceux d’une prépa classique. De plus, l’INSA offre énormément d’opportunités de stages ou de semestres à l’étranger et c’est quelque chose que je souhaite vraiment faire.

Quelles qualités le cursus que tu suis demande ?

Être capable de travailler en équipe, principalement. Énormément de devoirs sont à faire et à rendre en groupe et ceux qui ne le sont pas sont souvent trop durs pour être résolu tout seul. De l’autonomie aussi et de la persévérance, beaucoup de persévérance.

Face à quelles difficultés as-tu été confrontée ?
Les formats de cours étant très différents de ce dont on est habitué au lycée, il m’a fallu un temps assez long d’adaptation au rythme des cours et des partiels (tous les lundis matin !). Je n’avais jamais vraiment révisé mes cours et je me retrouve maintenant à réviser dès que je rentre le soir. Mon premier semestre a donc été un peu difficile. On se retrouve également au milieu de gens tous très doués et c’est dur au début de ne plus se voir dans les têtes de classes. Heureusement la solidarité est très forte et très présente parmi les élèves donc il n’y a pas de compétition et beaucoup d’entraide.

Recommanderais-tu aux élèves qui sont dans le cas dans lequel tu étais d’aspirer à intégrer l’INSA ?
Oui absolument ! La première année à l’INSA est très générale et touche à énormément de domaines, il est beaucoup plus facile alors de s’orienter une fois que l’on a tout vu. J’avais une vision assez floue de mon projet professionnel, donc faire une école d’ingénieur m’a permis de me laisser plus de temps avant de me spécialiser (contrairement à la fac où l’on se spécialise très tôt).
Je le recommande d’autant plus à tous ceux qui ont fait ISN, c’est la seule spécialité qui vous servira dans les études supérieures et encore plus en école d’ingénieurs !
Je tiens également à dire que ce n’est pas parce qu’un professeur, un membre de votre famille ou un ami vous dit que vous n’avez pas vos chances et que vos capacités sont insuffisantes qu’il ne faut pas tenter ! Comme je le disais plus haut, une fois la convocation à l’entretien reçue les notes ne comptent plus !


Pour plus de renseignements : http://www.insa-toulouse.fr/fr/index.html

Entrevue #1 – Romain B. (DUT Tech de Co)

Nous nous retrouvons pour la première d’une longue série d’entrevue avec nos anciens anciens élèves du lycée Bellevue. Ces derniers présenteront leur parcours, jusqu’à aujourd’hui. Nous verrons alors un panel de parcours aussi varié que riche.
Nous tenons également à adresser nos remerciements les plus sincères à Romain d’avoir bien voulu participer et répondre à cette première Entrevue.

Bonjour Romain et merci d’avoir répondu à la demande. Peux-tu te présenter en quelques mots ?Je m’appelle Romain, j’ai 20 ans, j’ai passé 4 ans au lycée Bellevue et je suis actuellement en IUT Techniques de commercialisation.


Pourrais-tu décrire ton parcours scolaire au sein du lycée Bellevue ?J’ai intégré le lycée Bellevue en 2nde générale, je voulais m’orienter en STMG mais il m’a fallu redoubler cette année de 2nde avant d’intégrer une classe de 1ère STMG. J’ai continué ensuite en Terminale Mercatique. Cette filière m’a beaucoup plu et c’est là que j’ai obtenu mes meilleurs résultats scolaires. J’ai obtenu mon BAC STMG avec la mention bien avant de poursuivre sur un IUT Techniques de commercialisation.

 Peux-tu maintenant nous présenter la formation que tu suis aujourd’hui ?
Comme je le disais précédemment je suis actuellement en fin de cursus à l’IUT Techniques de commercialisation de Toulouse (site Ponsan à 2 pas du lycée). C’est une formation avec un large enseignement (communication, marketing, négociation, management, distribution, langues, etc.). En 2 ans j’ai pu voir de nombreuses matières. Cet IUT ne vous prépare pas seulement au monde du commerce, à l’issue de celui-ci vous pouvez vous orienter vers les écoles de commerce, les IAE, l’alternance avec divers établissements et types d’alternance ou encore dans bon nombre d’établissements ou de filières. Il existe également un programme interne à l’IUT pour partir 1 an à l’étranger à l’issue de la formation.
Ce qu’il faut retenir de « Tech de Co » c’est qu’il s’agit d’une formation complète où le suivi des professeurs est important. Vous y découvrirez tout un réseau composé d’anciens TC que vous retrouverez dans des conférences ou des séminaires aux thèmes variés. Enfin la vie associative y est particulièrement importante et variée.
En bref je conseille aux STMG et aux ES (ainsi que ceux qui voudraient changer de voie) de s’y intéresser et de bien se renseigner sur cette formation.

Est-ce que rejoindre « Tech de Co » fut quelque chose de facile ou d’accessible ?

Étant donné que j’avais un bon dossier sur mes deux années en STMG malgré la mention « bavardages » qui peut être pénalisante j’ai pu intégrer la formation au premier tour d’APB.

D’ailleurs, comment en es-tu arrivé à candidater pour cette formation, est-ce que rejoindre « Tech de Co » fut un choix mûri et prémédité ?
Certains de mes professeurs en STMG m’avait parlé de cette formation, je me suis donc renseigné, j’ai fait les portes ouvertes et j’en ai déduis que je souhaitais faire cette formation avant tout. C’était d’ailleurs mon premier choix.

Quelles qualités et quel rythme de travail nécessite une formation comme celle-ci ?
Cette formation nécessite un travail plus important qu’au lycée, du moins qu’en STMG ne connaissant pas les autres filières. L’organisation est importante, tout au long de l’année des dossiers, des oraux ou autres sont à préparer et le piège est de se retrouver en fin de semestre avec les partiels à réviser et du retard sur le travail demandé. Enfin il y a beaucoup de matières ce qui signifie plus de travail. Certaines périodes sont plus dures que d’autres.

Face à quelles difficultés as-tu été confronté ? Comment les as-tu surmontées ?
Comme je le disais précédemment la charge de travail est conséquente et l’organisation n’étant pas mon fort cela a pu me jouer des tours sur les dossiers à rendre ou les travaux de groupes (qui sont nombreux). Mais une fois que l’on apprend à prendre de l’avance sur le travail c’est gérable. L’ambiance est bonne dans cette IUT et l’entraide est chose courante.

Quelles recommandations ferais-tu aux terminales du lycée Bellevue, notamment ceux en STMG, voulant intégrer un DUT Techniques de Commercialisation ?
Je leur dirai que c’est un choix judicieux, c’est une très bonne formation, reconnue mais qui demande du travail. Encore une fois tout dépend de ce que chacun aspire à faire par la suite. Heureusement cette formation reste assez générale et nous ferme peu de portes pour la suite, au contraire.
A titre indicatif une moyenne d’environ 12 pour les STMG est nécessaire pour être sélectionné. Le dossier est également attentivement regardé. Mais rien n’est perdu si votre moyenne est un peu plus basse ou si votre dossier ne fait pas rêver. Tentez et le coup mais soyez conscient que si vous êtes pris, les attentes seront tout de même plus importante.


Pour plus de renseignements : http://www.techdeco.fr/